Ouest terne 400

Pourquoi pas l’imaginer... Pourquoi pas en parler… Pourquoi pas l’envisager… Pourquoi pas le faire et pourquoi pas continuer !

Cher tous, il pourrait y avoir là un dicton… une devise. Une devise inventée par les Hurlements d’Léo, si devise il y avait besoin ! Les Hurlements d’Léo ou comment prouver une fois de plus que l’on peut croire à ses rêves d’enfant. Là il s’agit de grands enfants, de grands enfants qui ont pris la route sur des « tricycle à rock » histoire de chantonner la vie. Et des rêves ils en ont, croyez le ! Ils rêvent de tous ces voyages qu’ils ont fait et qu’ils feront, ils rêvent de toutes ces vies qu’ils nous chantent et qui nous enchantent, ils rêvent la bouche grande ouverte les mains happées par les instruments, des instruments tantôt caressés tantôt bouleversés. Bouleversé car, chez les Hurlements, personne ne fait semblant. On retrouve dans leurs chansons ce mélange qui fait leur vie : un savoureux panache de poésie rock’n’roll, une tendresse infinie sur des idées torturées, des orchestrations géniales qui s’interrogent souvent… tout à fond sans être au fond !

Voici donc les Hurlements d’Léo debout sur leurs grands chevaux, à cheval sur ces cinq mots : Imaginant toujours de Parler de ce qu’ils ont Envisager de faire pour Continuer encore et encore.

Continuer de hurler, de souffler,de gratter, de taper, de vivre, de chanter et surtout… rester, non pas sur le devant de la scène, mais sur la scène, devant, derrière, à coté, dessous… 
Les Hurlements ne se sont pas encore rendu compte qu’ils chantaient leur sixième année d’existence, qu’ils nous présentaient leur troisième album, qu’ils suaient leur millième concert.

Ils ne s’en rendront compte que le jour ou ils seront fatigués, le jour ou ils n’auront plus ce plaisir immense de nous faire plaisir… mais ce jours reste un autre jour, le plus lointain possible et en attendant : louper un concert des Hurlements d’Léo reste une « faute » déconseillée par les spécialistes du « défoulementdebonnehumeurmusicalépoétique » aigue !!!

Avec leur troisième opus, les Hurlements d’Léo nous confirment un style et une sonorité bien à eux. La « chanson punk caravaning » fait un bond en avant et consolide les arrangements pensé dans les moindres détails.
On écoute les chants de Lolo et de R-wan sur des paroles souvent nostalgiques, parfois tristes… racontant des histoires, des traversées « immense », des inquiétudes sincère sur des « qu’auront nous à choisir après ça ». L’accordéon est absolument magnifique, comme à son habitude !
Le violon, le saxo, la trompette, le trombone, la contrebasse, la batterie, les guitares… autant de possibilités attirantes que les Hurlements nous ont préparé avec soins.
Ont se retrouvent donc avec des passages accordéon/violon, violon/cuivres, cuivres/contrebasse, contrebasse/batterie… Le tout sur des ambiance magique, car c’est bien là le plus étonnant, le plus agréable… la force des Hurlements d’Léo : l’ambiance des chansons ! On se sent bien chez « Amélie », ambiance piano bar. On est importé par une intro qui nous chuchote « consume, consomme, qu’on s’aime », ambiance salon déchiré, on la retrouve quelques plages plus tard, ambiance chanson swing. Sans oublier les « ouest ternes, les milles petites pointes… », Ambiances noires mais pas désespérée. Et cette superbe reprise de « la Piave » par un orgue de barbarie qui ne boit pas que de l’eau, ambiance de parc communal.
Voici donc le dernier bébé des Hurlements d’Léo, quatorze titres que l’on a hâte de redécouvrir sur scène !

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