A quoi ils jouent les hurlements de Léo ? Qu’est-ce qu’ils cherchent ?
Ils le disent et le redisent à qui veux l’entendre : de la musique et des paroles d’écorchés vifs.
La main leste et le cœur lourd de leurs indignations, ils parcourent les routes, répétant sans cesse le miracle des concerts, de ville en ville, sous nos yeux ébahis de bonheur :
D’abord l’attente dans le noir, la fumée, puis des ombres qui s’avancent, et dans la lumière aveuglante le choc de la guitare électrique des cuivres et de la batterie, liés par les cordes, réconciliés par l’accordéon…..Puis viennent les voix, celle qui court et qui tape de Laulo, et celle qui t’étrangle aussi fort qu’elle te caresse de R1.
HDL en concert c’est de l’énergie qui confine à l’émotion. Ils ont fait le choix de l’intensité et ç’est imparable. Ils tirent le public d’ambiances sombres et fines en explosions d’énergie et de joie. Leur « signature » passe également par des arrangements tantôt minimalistes symphoniques ou alternatifs.
Vivre avec, vivre contre, l’important étant de partager haut et fort, on est heureux qu’ils aient choisi la musique pour nous le faire savoir.
Les Hurlements, nourris de leurs trois albums, de leur millier de concerts, de leur collaboration avec les Ogres (un air deux familles), et les 17 hippies (hardcore trobodors), sont devenus un groupe de référence entre la chanson et le rock alternatif.
Ils sortent aujourd’hui leur premier album live en solo, sobrement intitulé HDL ; sur ce magnifique disque on trouvera des chansons des trois albums, avec les incontournables qu’on aime chanter avec eux (le café des jours heureux…), les imparables de concert dans lesquels on aime se perdre (la der des der, ouest terne…), et celles qui vous font dresser les poils ou vous donnent la chair de poule c’est selon (Poèmes, Louise, le cinquième demi-tour...)
Enfin on pourra écouter chez soi les Hurlements en concert, et nous souvenir de tous ces moments passés avec eux, en les réécoutant presque comme en vrai …